La capitale de la Nouvelle-Aquitaine, a eu au XIX° siècle comme bon nombre de grandes villes françaises (voir blog02/1/10) un cirque en dur. Cette construction selon un document datant de 1835 devait être édifiée "sur l’hôtel de la Providence, situé rue Porte-Dijeaux, à côté de l’hôtel des Postes, à deux pas de la Galerie de Bordeaux, non loin du Grand Théâtre et de la Bourse. La position était si privilégiée que le projet tomba à l’eau et que fut fait le choix d’un autre endroit, celui de l’Hôtel Castelnau d’Auros, rue Judaïque".
Ce bâtiment bordelais nommé Cirque Olympique ou de Cirque Français comprenait un amphithéâtre circulaire avec piste mais sans scène, un rez-de-chaussée et deux niveaux de galeries. Construit en 1836 d’après des plans signés Gabriel-Joseph Durand il eut néanmoins une courte existence et fut démoli trente ans plus tard.
Un autre cirque en dur fut bâti en 1868 mais deux ans plus tard devient un théâtre nommé successivement Folies Bergères, Théâtre des Arts ou Apollo avant de devenir définitivement un cinéma.
A Bordeaux, ville où le cirque a toujours été présent mais plus sous forme de constructions provisoires en planches ou de chapiteaux en toile que d'une construction durable.
De nos jours la célèbre Place des Quinconces abrite les toiles des meilleurs cirques français comme Amar, Bouglione ou Pinder… et chaque année en janvier le cirque Arlette Gruss propose sa nouvelle production en commençant toujours par cette métropole du sud-ouest.