Au XIXe siècle, le cirque équestre se développe et de nombreux cirques stables sont construits en France, dont à Paris
qui est à cette époque considéré comme la capitale mondiale des arts de la piste. En effet la ville lumière peut revendiquer plusieurs cirques sédentaires en activité, et qui avaient pour
nom :
Cirque des Champs Elysées, (1841-1898) connu aussi selon les régimes politiques sous l’appellation de Cirque de l’Impératrice ou cirque d’Eté (voir
blog24/02/2011), il était situé dans le 8ème arrondissement rue du Cirque,
Cirque Napoléon, (1852) l’actuel Cirque d’hiver Bouglione (voir blog25/02/2011), aussi nommé Cirque National à la chute du Second Empire, situé dans le
11ème arrondissement rue Amelot,
Cirque Fernando, (1873-1972) (voir blog01/07/2012), qui devient en 1897 Cirque Médrano (voir blog07/04/2011), puis Cirque de Montmartre lors de la reprise par les Bouglione de
cet établissement qui était situé dans le 9ème arrondissement à l’angle de la rue des Martyrs et du bd. Rochechouard.
Nouveau Cirque ou Arènes Nautiques, cette salle de spectacles située rue Saint-Honoré dans le 8ème
arrondissement était dotée d’une piste transformable en piscine pour les pantomimes, très en vogue à cette époque (voir blog08/12/2010),
Cirque Molier fondé en 1880 situé dans le 16ème arrondissement, rue de Bénouville près du Bois de
Boulogne. Ce cirque mondain d’amateurs proposait deux représentations annuelles destinées à un public d’aristocrates et de grands bourgeois (voir blog27/04/2012),
Hippodrome de
l’Alma, situé dans le 16ème arrondissement gigantesque établissement où se déroulaient des courses de chars ou autres spectacles
demandant beaucoup d’espace (voir blog17/12/2010),
Cirque Métropole puis Cirque de Paris (1906-1930) fut le dernier cirque construit dans la capitale, situé av. de La Motte Piquet dans le 15ème arrondissement, ne trouva jamais vraiment son public même si il mit les dompteurs en vedette (voir blog23/11/2011).