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Massy2012.jpgHier a eu lieu à Massy la première des six représentations et pour ses 20 ans, le Festival international du cirque de Massy (Essonne) s'offre un toilettage avec des numéros moins traditionnels et un son rock qui dynamite le genre. Cette année, pas de fanfare mais une ambiance rock. Normal : le chef d'orchestre, Eric Mula, a longtemps joué les trompettistes pour l'émission "Nulle Part Ailleurs", sur Canal+, et les cuivres sont ceux d'Eddy Mitchell, accompagnés par un batteur et une guitare électrique. "J'ai fait pas mal de modifications depuis 3 ans, reconnaît Francesco Bouglione, 41 ans, directeur général du festival, appelé aux commandes par son fondateur, Michel Bruneau. Nouveau chapiteau, nouvel orchestre, nouveau directeur artistique... analyse ce descendant de la célèbre dynastie Bouglione. Pour autant, le petit-fils Bouglione reste fidèle au cirque traditionnel, peu convaincu par le "nouveau cirque" qu'il résume en une formule lapidaire: "De mauvais acrobates qui s'unissent à de mauvais comédiens pour faire un spectacle médiocre". A Massy, on s'enorgueillit au contraire de promouvoir des artistes polyvalents. 

Massy1994.jpgDimanche, après quatre jours de festival sous la houlette bienveillante de Sergio, les meilleurs numéros seront récompensés par les Pistes d'or, d'argent et de bronze. Quatre jours qui coûtent cher: pas moins de 700.000 euros pour faire venir les artistes du monde entier, nourrir les animaux (400 kg de viande, 500 kg de graines) et payer les 280 personnes qui y travaillent. En dehors des 85.000 euros versés par la ville de Massy et des 4.000 euros du ministère de la Culture, Francesco Bouglione table sur la vente des billets d'entrée pour équilibrer son budget : avec 18.000 spectateurs attendus et un spectacle qui affiche déjà complet, le jeune héritier n'est pas trop inquiet.

Tag(s) : #Festivals
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