Au début du 20ème siècle, Paris comptait plusieurs grands hippodromes, dont un dirigé par Franconi. En plus d'une piste circulaire, ces établissements étaient dotés d'une piste ovale pour des courses de chars romains. En 1891, la grande pantomime "Néron" présentait sur une musique d'Edouard Lalo, une reconstitution de combats de gladiateurs et l'exhibition des lions de la ménagerie Hagenbeck .
Dans le dernier des hippodromes parisiens celui de la Place de Clichy, fut présenté "Une fête à Rome" ou l'on pouvait applaudir un grand groupe de chevaux dressés et les éléphants du Cirque Pinder. Construit pour l'Exposition Universelle de 1900 avec façade de style Beaux-arts, cet établissement deviendra plus tard un cinéma sous le nom de Gaumont Palace. Cet hippodrome construit sous la direction des architectes Cambon, Galeron et Duray pouvait accueillir, sous un immense chapiteau métallique, 5 000 spectateurs pour des exhibitions de cirque, football, pantomime, et même de combat naval.
Le dernier hippodrome parisien (6 000 places), fut ouvert à la porte de pantin en 1975 par Jean Richard sur les anciens terrains des abattoirs. Le spectacle d’ouverture reprenait le célèbre Ben Hur, cher à la famille Gruss