Les travestissements à cheval

Parmi les numéros réalisés par les écuyers, nous avons déjà évoqué La Poste (voir blog26/12/2024) ou la Voltige à la Richard, (voir blog22/05/2017). Aujourd’hui nous aimerions parler d’une pratique complètement disparue des pistes, qui eut au XVIII° siècle la faveur du public, Les Arlequinades ou Les travestissements de Polichinelle.

Nommée aussi Pierrot à Cheval, cette figure était exécutée par un écuyer qui en coulisse avait préalablement revêtu plusieurs habits les uns sur les autres. Il entrait sur la piste, par exemple en Polichinelle ou en Pierrot, puis debout sur le dos du cheval qui galopait tout autour de la piste, le cavalier se dépouillait graduellement de ses vêtements, devenant un moment un gendarme, soldat, marin, juge…ou que sais-je encore. La difficulté de ce numéro découlait on s’en doute, que le tour était réalisé sur un animal en mouvement.

Il existait une variante où l’écuyer mime an plus le personnage dont il portait le costume. Ainsi si le cavalier se retrouvait habillé en matelot, il imitait les manœuvres maritimes, s’il était en savoyard, il reproduisait son travail, etc...

Comme on le voit selon l’imagination du cavalier, le numéro était sans borne.

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