Un interview de Frédéric Edelstein dans le Journal du 4 octobre

Le dompteur (voir blog12/04/2013), le fils du patron du Cirque Pinder (voir blog13/05/2018) relate, au quotidien Le Monde son désarroi d’être depuis la pandémie immobilisé en Seine et Marne et attend avec impatience de reprendre la route avec ses fauves qui d’après lui sont aussi prêts à repartir sur la route. Il relate son bonheur d’être saltimbanque et sa peur d’étouffer entre les quatre murs. 

Depuis des mois, le belluaire fréquente les plateaux de télévision pour batailler avec les tenants du bien-être animal et les antispécistes et répète inlassablement ce qui est pour lui une évidence et pour ses opposants une hérésie : ses fauves sont heureux, lui qui vit tout le temps avec les félins depuis l’âge de 14 ans, cela fait presque que 40 ans.

Si Frédéric Edelstein ne rêve que de reprendre le volant de son camion américain pour refaire des tournées en proposant un spectacle de cirque avec animaux, son père Gilbert croit plus à une autre forme d’activité et pour cala mise sur les 120 hectares du domaine de Mémorant pour créer à Perthes-en-Gâtinais un Pinderland (voir blog23/05/2018). Une sorte de parc d’attractions consacré aux arts de la piste, aux portes de Paris, avec un spectacle sous un chapiteau de 1 500 places, un musée, doublé d’un refuge pour les vieux animaux à la retraite.

Après la liquidation de 2018 de la société qui gérait la marque Pinder (voir blog07/05/2018), le père et le fils ne se sont plus adressé la parole pendant six mois et, pour pouvoir continuer sa vie de nomade, le fils a vendu son numéro à des concurrents dans un premier temps chez Medrano, puis au cirque Claudio Zavatta (voir blog17/02/2019). Avant que la pandémie ne mette tout le monde à l’arrêt.

Les Français par contre sont friands de spectacles avec animaux. Ainsi pendant deux hivers, avant la pandémie, Pinder avait accepté de les supprimer pour obtenir l’autorisation de s’installer dans la capitale. Mais, par deux fois, ce fut un four. Avec les animaux le chiffre d’affaires était de  2 millions d’euros, il n’a pas dépassé les 500 000 euros.

Aussi cette année, Frédéric Edelstein a en tout cas persuadé son père Gilbert de reprendre des tournées avec Pinder. A ce jour la tournée comporte déjà 13 villes avec son spectacle de fauves, sauf, bien sûr, si la loi le lui interdit.

Alors attendons la suite…