C’est avant-hier que l’on a eu connaissance par un communiqué de presse diffusé par le Président de l’association organisatrice d’une information que l’on appréhendait.
Déjà le 23 décembre 2019, deux jours avant Noel, par le même moyen la même association avait fait savoir qu’au " vue des événements actuels touchants les transports publics en France et notamment en région parisienne le bureau de l’association a pris la décision d’annuler le 28ème Festival en application de la clause de force majeure".
Puis le 20 septembre dernier, on a appris que "le Covid19 a eu raison de toute nos espérances de réussir une 28ème édition et de la hisser au niveau des festivals précédents … c’est donc avec beaucoup de tristesse que nous vous annonçons le report une nouvelle fois de notre Festival au mois de janvier 2022".
Certains, et ils auront raison, me diront et Massy après Domont, Les Mureaux, Saint-Paul-les-Dax, Lille, Tours, Monte-Carlo, Stuttgart, Liège, ainsi que bon nombre de Cirque de Noel, suit le sage principe de précaution imposé suite à l’actuel état sanitaire.
Et si nous comprenons bien les raisons et si nous partageons le désarroi des bénévoles de l’A.F.I.C.M. force est constater que pour la seconde fois la manifestation massicoise joue les arlésiennes, donnant après d’autres couacs (voir blog01/06/2015) une impression de festival ayant du plomb dans l’aile.
Va-t-il tel le Phénix renaître de ses cendres.
Pour répondre, rappelons que Massy est par ses gènes, par sa genèse un cirque avec animaux. Son intitulé à l’origine n’est-il pas : "Concours des dresseurs du Festival Mondial du Cirque de Demain ?" (voir blogs 10/01/2017 & 13/02/2019) . Aussi les élus municipaux harcelés par les mouvements animalistes, vont-ils toujours lui apporter leur soutien ?
Les bénévoles seront-ils toujours après deux années blanches aussi motivés ?
Quant aux les spectateurs seront-ils toujours au rendez-vous de cette piste francilienne ?
L’avenir nous le dira. Aussi croisons les doigts et ne jouons pas les Cassandre.
Souhaitons bonne chance au gang de Bata Gluvacevic qui en reprenant les rênes de cette manifestation circassienne il y a maintenant 5 ans, ne se doutait pas dans quelle galère ils allaient s’engager.