Le cirque des Frères Amar se produit aussi à l’étranger

Les Amar ont toujours été des grands voyageurs. Déjà en 1929 les 4 frères entreprirent avec succès une tournée hivernale et méditerranéenne (voir blog08/05/2017). En 1948 les 3 Frères Amar, Sheriff fait maintenant cirque à part (voir blog22/03/2020), décident de quitter l’hexagone, de se séparer pour proposer 3 cirques voyageurs. Un en Italie, un second en Espagne, et un troisième en Espagne.
La tournée italienne, "Le Cirque des Cirques", dirigée par Amar Ainé, avec de nombreux numéros d’animaux, dressa un chapiteau au carré dans bon nombre de villes telles Rome, Turin, Milan, Gênes, Venise, Mantoue, Naples, Tarente, Messine, Palerme, Syracuse.

En Espagne, "El Circo de Los Circos Amar y Cia", était placée sous la direction de Charles Court. La tournée visita de nombres villes ibériques comme Madrid, Bilbao, Santander, Burgos, Valladolid, Salamanque, Ségovie, Saragosse, Teruel, Guadalajama, Séville, Malaga, Grenade, Alicante, Valence et Barlelone.
Dans la cité catalane le Cirque des Frères Amar s'est installé dans les arènes municipales, monument aux proportions imposantes. Le journal "Le Monde" indique dans son édition du 8 novembre 1948 : "Bien en prit aux Frères Amar de cette décision, puisque dimanche plus de cinquante mille spectateurs assistèrent aux représentations du Cirque. Cinquante mille spectateurs dans une Journée ! Jamais succès semblable n'a pu être enregistré dans les annales du Cirque, ce qui donne une juste vision du succès que remportent en Espagne les Frères Amar dans leur tournée." Heureux temps où ce grand quotidien écrivait des articles sur le cirque, avec des signatures prestigieuses comme Henry Magnan.

Le matériel de la tournée française sous la direction d’Ali comprenait un chapiteau de 6 mats, de 47 m sur 38 avec deux tentes pour les écuries. Le programme proposait 22 attractions avec une forte présence des animaux. Ainsi on pouvait applaudir Victor Sauléwitch avec un groupe de lions de l’Atlas, le dompteur Hadad présentant des tigres royaux du Bengale, les ours blancs du dompteur Suskoff, mais aussi la cavalerie du cirque Amar sous la chambrière d’Albert Carré et les éléphants géants étaient conduits par l’indispensable, du moins chez Amar Victor Sauléwitch (voir blog25/05/2013).