Après de solides études de danse au conservatoire de sa bonne ville de Bordeaux, Laure Bontaz rejoint la capitale pour y travailler mais rate, pour cinq centimètres il faut au moins mesurer 1,75 m, une carrière au Moulin-Rouge. Elle va alors se produire dans des cabarets, à l'Opéra-Comique dans "La vie parisienne", où sa pratique du french cancan est remarquée. Sa collaboration avec Jérôme Savary lui donne envie de passer à l'écriture et à la mise en scène. Elle écrit et monte "Laurette de Paname", un one-woman show de music-hall et d'humour qu’elle joue en France avant de l’exporter en Corée du Sud, en Amérique centrale, et en (Autriche, en Allemagne, en Belgique, en Italie…), où à travers les époques elle est la parisienne avec le cancan, les chansons de Piaf, et sans oublier son argot mutin et gouleyant... "Moi, j'veux pas d'embrouilles avec ta régulière! ", lance-t-elle au spectateur qu'elle entraîne sur scène.
En parallèle, après une expérience chez Roncalli's Apollo Varieté, elle endosse sur la piste aux étoiles, le costume emblématique de Maître de Cérémonie. C’est ainsi qu’en 2014 habillée dans une élégante tenue d’amazone, elle est chez Bouglione, Mme Loyal pour le spectacle "Circus Magie". En 2016 elle présente avec bonheur le Festival Internationale du Cirque du Val d’Oise, emploi où elle sait fait preuve d’humour décalé. En 2019 elle revient sur la piste pour présenter des manifestations aussi exigeantes que les Festivals internationaux du Cirque en Val de Loire (Tours) ou du Val d’Oise (Domont). Et à chaque fois sa joie de vivre communicative, ses dialogues iconoclastes avec Carmino d'Angelo le chef d'orchestre (voir blog08/01/2017) et ses talents multiples de danseuse, comédienne, chanteuse, meneuse de revue font merveille pour mettre avec humour les artistes en valeur. Laurette est autant chez elle sur une piste que sur une scène.
De nouveau à Domont en 2020, on l'espère...