Après Pinder qui présente fin 2018 à Paris un spectacle avec de jeunes artistes mais sans animaux sauvages, le cirque Arlette Grüss à son tour semble donner raison aux mouvements animalistes en mettant sur la touche pour son spectacle 2019, intitulé "L’étoile en héritage" les animaux sauvages. Ces derniers ne seront plus en effet présentés ni sous le chapiteau, ni même dans la ménagerie.
L’établissement indique par ailleurs sur son site que "plusieurs fois par le passé, le Cirque avait déjà expérimenté le retrait de certains numéros d’animaux sauvages, et avait pu ainsi explorer des nouvelles façons de construire ses spectacles." Les motivations de cette décision demeurent purement artistiques et techniques, et s’inscrivent dans la logique de perpétuelle innovation et cela d’après le communiqué ne signifie en aucune manière, la disparition définitive des animaux “sauvages” au sein des spectacles du cirque Arlette Gruss.
Espérons-le, Que ce n’est qu’un choix purement artistique et non encore une fois le politiquement correct ou plutôt le "cirquement" correct qui est l’objet de cette décision car comme l’indiquait Doris Lessing, Prix Nobel de littérature "le politiquement correct est la plus puissante tyrannie des esprits dans ce qu’on appelle le monde libre." Alors en 2019 chez Arlette Gruss nous verrons des chiens, des otaries, des pingouins et des chevaux c’est bien mais, des fauves et des éléphants n'est-pas aussi l’essence du cirque ?
Espérons que la séance du 16 décembre à Paris à 17h00 ne soit pas la dernière dans ce temple du cirque traditionnel d’un spectacle avec animaux sauvages. Et comme le Cirque Arlette Gruss se veut porteur des traditions circassiennes les animaux sauvages en sont une partie essentielle !
Et n’oublions aussi et cela est primordial que les animaux sauvages sont mieux protégés dans un cirque ou dans un zoo que dans la nature. Comme l’indiquait dernièrement une étude scientifique, nous sommes en présence d'un recul massif du nombre d’animaux sur la planète. Et oui chers animalistes que vous vouliez ou pas, les études s’enchaînent pour dénoncer un même phénomène grandissant la disparition massives des espèces animales dans la nature. Et certains établissements et notamment le cirque Arlette Gruss qui vient d'être gratifié par le Big Top Label (voir blog01/10/2018)est un lieu bien à l'abri des braconniers, chasseurs et autres prédateurs humains, mais çà les animalistes s'en moquent comme de leur première manifestation...
Ainsi Dans un article publié dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences (10/07/2017), des chercheurs américains et mexicains évoquent la menace d’un « anéantissement biologique », après avoir analysé les évolutions des populations de plus de 27 000 espèces de vertébrés terrestres. Leur conclusion : ces espèces reculent massivement en nombre d’animaux et termes d’étendue. Et parmi les animaux les plus menacés : on dénombre le tigre du Bengale, l'éléphant d'Asie ou le gorille, animaux qui étaient coutumiers de la piste. ...