Né à Orléans le 9 Juin 1922, lors d’une tournée du cirque Rancy (voir blog22/09/2011) - comme son frère jumeau Franco décédé le 23 février 2014 - dans une célèbre famille de cirque, père Carlo Medini issu d’une vieille famille circassienne italienne, mère Anna Périé, fille de Pierre Périé, propriétaire d'un cirque voyageur très apprécié avant la Seconde Guerre mondiale (voir blog28/11/2011).
C’est dès 3 ans qu’Italo Medini entre en piste en mini clown blanc. Polyvalent, il travaille avec la troupe familiale mais impressionné par le légendaire Enrico Rastelli (voir blog29/05/2011) qu’il voit lors d’un spectacle à Medrano en 1931, il se spécialise dans le jonglage et à neuf ans, Italo Medini était déjà un jongleur accompli, et l'année suivante, en 1934, il a fait ses premiers pas de jongleurs à Londres, lors d’un engagement de la famille à l’Empire de Leicester Square. L’année suivante en 1935 son talent précoce, il est âgé de 11 ans, impressionne le public français dans la pantomime "La reine de la Sierra" (voir blog03/09/2011) donnée au Cirque d’hiver de Paris.
Quelques années plus tard, au Scala de Berlin, il jongle avec neuf anneaux tout en faisant tourner autour de sa cheville un dixième et en tenant en équilibre sur son front un ballon au bout d’un bâton. Dès lors sa carrière prend une autre dimension et il est réclamé partout dans le monde sur les pistes et les scènes les plus prestigieuses et participe dans les années 50 à la tournée en U.R.S.S. présentant les meilleurs artistes du cirque français.
Retiré des projecteurs Italo Medini entame sa seconde carrière professeur, dans un premier temps au Centre National des Arts du Cirque à Chalon-en- Champagne (voir blog10/11/2015) puis à l’école nationale Annie Fratellini (voir blog10/06/2014). Avec son épouse Josiane, contorsionniste, ils créent en septembre 1994 une école de cirque à Fontenay sous-bois.
Décédé en avril 2015 à l'âge de 93 ans. Italo Medini, médaille de bronze du Ministère de la Jeunesse et des Sports, un des grands jongleurs du XX° siècle, que l'on nommait la jongleur atomique, et reste pour beaucoup un égal d’Enrico Rastelli c’est tout dire.