Selon le journal « La Libre Belgique » les
animaux sauvages comme les lions, les tigres et les éléphants seront bientôt interdits en Belgique
dans les cirques. C'est ce qu'a décidé le gouvernement belge, vendredi 12 juillet, en approuvant un projet de loi visant à renforcer le
bien-être animal.
La
décision du gouvernement fait suite à une enquête réalisée entre septembre et décembre 2011 qui avait révélé la difficulté, pour les cirques, de garantir le bien-être des
animaux.
Le manque d'espace, l'absence de possibilité de baignade pour
certaines espèces ou de congénères pour les espèces grégaires, ainsi que le non-respect des exigences de température, notamment dans les camions, ont été pointés par le Conseil du bien-être des
animaux. Cet organe consultatif créé en 2009 avait dès lors recommandé de limiter la liste des animaux pouvant être détenus par les cirques.
Ces dispositions sont également nées du souci de
tranquilliser le voisinage des cirques régulièrement incommodé par toutes sortes de nuisances: enfants effrayés par des lions en cage, bruit, carcasses de viande abandonnées...Le projet prévoit
que seuls certains animaux pourront désormais être autorisés dans les cirques, moyennant le respect des normes minimales d'hébergement fixées pour assurer leur bien-être. Il s'agit concrètement
des bovins, buffles, porcs, lamas, dromadaires, chameaux, furets, lapins, chiens et chats, pigeons, oies, gallinacés, perroquets, perruches et canards, chevaux, ânes et poneys, moutons et
chèvres.
"Ces animaux sont la base du cirque
traditionnel",
a réagi Maurice Agnessen, responsable d'un festival de cirque organisé à Liège, arguant que dans les cirques, "ils sont régulièrement en mouvement,
s'amusent et se reproduisent même mieux que dans les zoos". En revanche, l'organisation de défense des animaux Gaïa a salué une "importante
avancée pour le bien-être animal".
La Belgique rejoint ainsi l'Autriche, qui interdit déjà les animaux sauvages, et d'autres pays européens où une interdiction partielle existe ( Allemagne, Hongrie,
Danemark, Suède), assure le gouvernement, qui souligne aussi que le Royaume-Uni ou les Pays-bas envisagent également dans un avenir proche d'appliquer une mesure identique.