Né dans les années 70, le cirque contemporain se veut novateur et décalé et se marie volontiers à d’autres moyens d’expressions artistiques,
souvent venus de la rue, au cœur des quartiers ou de populations défavorisées, jusqu’à devenir un puissant levier de transformation sociale. Les Cirques Québécois (Soleil, Eloize…) à travers
généralement de fondations proposent des projets sociaux en faveurs des pays pauvres. En France, le "Plus petit cirque du monde", association située en région parisienne et créée depuis plus de
20 ans dans le quartier défavorisé des Blagis à Bagneux (Hauts-de-Seine) par des habitants qui avaient envie d’un projet culturel et éducatif pour leurs enfants. Aujourd’hui la structure
circassienne n’a pas déménagée pour les beaux quartiers, et est l’une des plus importante de France voire d’Europe. Le Plus petit cirque du monde accueille dans son école des enfants à partir de
3 ans ainsi que des jeunes et des adultes dont un quart participe gratuitement aux activités. Il s’agit avant tout de proposer un dispositif d’animation sociale qui aide à dépasser le
déracinement culturel et social de certains. Outre les cours et les stages assurés par des professionnels du cirque et dispensés dans un gymnase, le cirque intervient aussi dans les cités, dans
les Instituts médicosociaux, les maisons de retraite, auprès des jeunes en insertion professionnelle, et forme en partenariat avec l’Inspection Académique des Hauts-de-Seine et le Rectorat de
l’Académie de Versailles, des animateurs qui interviennent dans les écoles. Enfin l’Association développe des projets européens et internationaux
quelques fois avec les fondations des cirques québécois. Pour plus de renseignements consulter leur site :
lepluspetitcirquedumonde.fr