"Virtuosité, sensualité et humour" écrit le journal l’Humanité, "Talents, énergie, beauté, générosité, virtuosité" relate France 2. Quant au Monde, plutôt avare en critiques vis-à-vis des arts du cirque, la manchette de son article en date du 29 octobre indique tout simplement: "La troupe qui fait de l'ombre au Cirque du Soleil . Les spectateurs eux, après un parcours digne du combattant pour trouver Le Cabaret Sauvage dans le Parc de La Villette à Paris, ne boudent pas leur plaisir. Et chaque soir le chapiteau fait salle comble pour voire "La Vie un cirque mortel", création des "7 Doigts de la Main", et dans cette production on relève, excusez du peu, une médaille d’Or, et une médaille d’Argent au Cirque de Demain ainsi qu’une piste de Bronze obtenu en Belgique à La Piste aux Espoirs.
Sous le regard diabolique d’un maître de cérémonie, également porteur et maître es diabolos (Sébastien Soldevila) la troupe présente des tranches de vie qui sont le prétexte à la présentation de numéros d’acrobatie, de jonglage (Patrick Léonard), de contorsion (Isabelle Chassé), de trapèze (Evelyne Allard) de chaînes aériennes (Krin Haglund), équilibre sur main (Samuel Tétreault). Les prouesses techniques racontent toujours une histoire : la contorsion relate l’enfermement dans une camisole de force, les diabolos simulent un affrontement d’homme à homme, le main à main entre Sébastien Soldevila et Emilie Bonnavaud simule l’étreinte d’un amour qui s’effiloche… Tout le spectacle, où l’humour est toujours présent est rythmé par les sons de DJ Pocket un vrai régal aussi.
La Vie, un cirque mortel, non un cirque bien vivant et actuel.