Pour terminer notre petit périple, non exhaustif, dans le milieu des peintres du cirque, signalons Jean-Louis Forain, dont une rétrospective a justement lieu à Paris au Petit Palais en ce moment.
Certains à juste titre indiqueront que Forain n’est pas un peintre du cirque. C’est vrai, il est plutôt connu pour avoir peint la vie parisienne sous toutes ses formes. Et il est le spécialiste de la représentation du commerce du plaisir négocié dans les coulisses des théâtres, ou de l’opéra, voire du cirque.
Et si au XIXème siècle pour un bourgeois entretenir une danseuse était monnaie courante et de plus un signe de puissance, l’écuyère aussi recherchait bien souvent un « protecteur ». Dans l’article consacré au Nouveau Cirque (voir blog du 8/12) on indiquait que les plus brillants dandys aimaient y jouer les « Messieurs de la Barrière » ce qui leur permettait de mieux approcher les belles acrobates ou écuyères… Forain dans deux compositions sur le cirque dénonce ces situations.