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Publié par cirk75

Pour cette 22ème édition concoctée par Cap Domont en partenariat avec Impérial Show (voir blog04/10/2017) nous avons un programme intéressant même s’il devient quelques fois music-hall, avec en début et en fin de programme, le collectif Les Copains d’Abord revisitant quelques standards de la variété française et internationale. Aussi pour donner un petit côté circassien à cette attraction, tout le monde est déguisé en monstres humains chers à Phineas Taylor Barnum (voir01/04/2015).

Comme l’année dernière les animaux sont à la portion congrue. Pour cette 22ème édition nous n’avons que des animaux de la ferme présentés par Namayca et Paul. L’histoire artistique de cette jeune femme Namayca Bauer mérite qu’on s’y arrête. Junior d’Argent en 2013 au Festival New Generation et Piste d’Or à Massy en 2017, issue d’une grande famille de belluaires, (son père Kid Bauer Clown de Bronze) cette jeune artiste proposait sur cette même piste en 2014 un tout autre numéro comprenant neuf lionnes et un lion blanc. Aujourd’hui elle et son compagnon Paul Gaviole, présentent tout en douceur un tout autre numéro, où se côtoient chiens, chèvres, cochons, coq.

Il faut dire que, depuis que les mouvements animalistes sont apparus,  ils sont devenus actuellement les véritables directeurs artistiques de nos pistes françaises. Et même si le poids politique de ces mouvements est infime, (ils n’ont envoyé aucun représentant siéger à Strasbourg lors des dernières élections européennes), mais comme ils savent troubler l’ordre public, ils sont devenus la hantise des municipalités et des entreprises de spectacle. Mais revenons au spectacle et laissons de côté mon côté grincheux.

Je suis toujours étonné du succès que remportent à chaque fois les frères Chaix, pour un simple numéro d’aéromodéliste. Ces avions rendent, il faut le constater, le public dingue lorsqu'en volant ils lancent des confettis ou des serpentins. Excusez-moi, mais les perroquets d'Alessio Fochesato (voir blog16/11/2022), c'était autre chose. Encore mon côté ronchon. Aussi pour me raisonner je me dis que ce numéro doit être un hommage à Rolf Zavatta (voir blog24/06/2018) qui était comme on le sait, passionné d’aéromodélisme, penchant qui l’entraina même à être Président d’honneur du "Coucou-club" de Villefranche-sur-Mer.

Avec le Duo Ebenezer, vu chez Bouglione en 2021, nous avons affaire à un vrai numéro circassien de haute facture. Le point d’orgue, étant le moment où la cubaine Nardelys Jimenez chaussée de demi-pointes nous propose juchée sur le crâne de Rey David Vala Perez un équilibre de pointe, son autre jambe étant derrière son épaule en grand écart.

Autre numéro stupéfiant, les Flying Gonzalès un sextuor de trapézistes volants met une ambiance digne d'un concert de rock-star. Il faut dire que leur voltigeur Jesus réussit avec une facilité déconcertante, excusez du peu, un quadruple saut périlleux ! Une première en France. Il est dommage que Laure Bontaz n'ait pas mieux mis en valeur cette prouesse, qui a semblé ordinaire à beaucoup de spectateurs, malgré la standing ovation d'une partie du public.

Autre moment phare, le numéro de suspensions capillaires proposé par la hongroise Sara Nagyhegh. Elle nous présente un ballet aérien en totale harmonie avec sa musique, un moment de grâce et de féminité.

Dernier numéro aérien, celui d'Anton Markov et d’Ekaterina Rubtsov formant le Duo Deep Red. Ces deux artistes russes proposent notamment aux sangles de téméraires lâchers de chevilles et et de mâchoire.

Complètent ce copieux programme les chinois de la Troupe acrobatique de Jining dans deux prestations. En première partie du jonglage avec jarres puis après l’entracte de l’acrobatie sur mat.

​​​​​​Enfin le jovial Davide Vassallo à la dégaine proche de celle de Totti, (voir blog30/12 /2013), costume noir et bouille sobrement maquillée, sans lunettes mais avec une houppette de cheveux qui se dresse fièrement sur le sommet de sa tête. Tout chez lui reflète le bonheur et la joie de vivre, qu'il nous fait partager dans trois entrées traditionnelles qui ravissent le public.

Un petit regret, il est dommage que le charivari acrobatique présentés par les élèves de l’école du cirque de Domont, ne soit pas mieux mis en valeur, tant au niveau des lumières qu’au niveau de la présentation par la Maîtresse de piste qu’est Laure Bontaz (voir06/10/2019). Par ailleurs excellente chanteuse., elle nous le démontre en chantant Lhymne à l'amour pendant que l’illusionniste Eric Lee s’envole dans les airs avec son piano. Ce dernier présentera aussi deux autres moments magiques avec ses grandes illusions, et sa double scie.

Un festival plaisant, habillé par la musique quelques fois un peu surannée du maestro Carmino D’Angelo (voir blog08/01/2017), autrement dit un bon festival

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G
J'ai privilégié le festival des Mureaux, en partie par rejet du numéro d'aéromodélisme. Il manqua le numéro de breakdance, sans regret pour ma part. J'ai particulièrement apprécié le numéro de Nagaika tribe, qui semblait en accéléré comparé a mes souvenirs des numéros équestres du cirque Gruss, ainsi que le numéro de trapeze. Les clowns étaient très bons ainsi que la plupart des artistes. J'ai moins apprécié le numéro de dabiolo. Ce fut vraiment une très bonne édition, meilleure que certains spectacles offerts dans des endroits plus connus.
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C
Moi aussi je préfère voir voler des perroquets que des avions téléguidés. <br /> Très bon festival aux Mureaux où le public est toujours en plus merveilleux <br /> Merci pour vos commentaires