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Publié par cirk75

Dans une tribune parue le 7 janvier 2019 dans le journal "Le Monde"  le politologue Paul Ariès, défenseur de la décroissance et de l'écologie politique,  accusait le véganisme de vouloir en  fait en finir avec toute forme de prédation animale. De plus indiquait-il cette pensée "ouvre des boulevards aux idéologies les plus funestes mais terriblement actuelles". Revenons aujourd’hui sur cet article et voyons comment cette pensée impacte bien malheureusement aussi le monde du cirque.

Selon le politologue le véganisme n’est pas seulement une production d’alimentation farineuse mais aussi une machine à saper l’humanisme et à tuer une majorité d’animaux", dont ceux bien entendu  qui se trouvent dans les cirques ou les zoos.

Ainsi des théoriciens du mouvement, comme Brian Tomasik, estiment que mieux vaut encourager la pêche intensive qui détruit les habitats marins. Thomas Sittler-Adamczewski de son côté encourage à soutenir les lobbies pro-déforestation. Quant à Asher Soryl il suggère non seulement d’éviter d’acheter des produits biologiques, l’agriculture productiviste étant plus efficace pour réduire le nombre d’animaux, mais aussi d’éviter de combattre le réchauffement climatique qui réduit l’habitabilité de la planète pour les animaux.

Enfin comme le clame Tom Regan le but n’est pas d’élargir les cages mais de les vider. Les végans s’opposent donc à tout ce qui peut adoucir le sort des animaux puisque toute amélioration serait contre-productive en contribuant à déculpabiliser les mangeurs de viande, de lait, de fromages, de miel, les amateurs de pulls en laine et de chaussures en cuir ce qui retarderait l’avènement d’e leur monde totalement artificiel.

Enfin comme l’indique un autre théoricien de l’antispécisme, Abraham Rowe "quand vous vous adressez au grand public, évitez de plaider pour la déforestation, évitez de parler d’élimination de masse des prédateurs, évitez de parler des programmes consistant à tuer des animaux".  On comprend pourquoi ces sectes animalistes ont dans leur viseur  les cirques avec animaux. Une telle attitude leur permet de cacher leur projet suprême qui n’est pas de supprimer les animaux dans le cirque, mais comme le note Paul Ariès, "d’en finir avec toute forme de prédation, en modifiant génétiquement, voire en supprimant, beaucoup d’espèces animales, sous prétexte que n’existerait pas de viande d’animaux heureux et que les animaux sauvages souffriraient bien davantage et en plus grand nombre que les animaux d’élevage ou domestiques.

Le fond du problème à leurs yeux n’est pas la consommation de produits carnés mais la souffrance animale, or cette dernière étant inhérente à la vie, il faudrait réduire le vivant".

Édifiant non ?

Qu’en pensez-vous ?

A vous la parole...

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H
Théorie Végane.<br /> <br /> 1) On va relâcher tous les animaux dits « sauvages » captifs des zoos et des cirques :<br /> <br /> Les tigres : on va les lâcher en Asie (Sibérie, Inde, Sumatra, etc..).<br /> Bien qu’ils soient nés en captivité depuis 7 ou 8 générations, comme ce sont des prédateurs il y a surement des proies sauvages sinon il y a les populations autochtones... <br /> Les lions : idem en Afrique et puis s’il n’y a pas assez de gazelles et autres ; il y a les braconniers et les touristes…<br /> Les zèbres : aussi en Afrique mais comme ce sont des animaux très stressés, les longs voyages provoqueront des déchets. En 1987 j’avais achetés au zoo de Fiumicino en faillite, deux zèbres qui malheureusement n’ont pas supporté le voyage jusqu’au zoo de Catane que je dirigeais à cette époque.<br /> Les éléphants indiens qui sont nés en Asie (domestiqués) ne sont plus très jeunes à cause de l’interdiction de commerce devront être relâchés avec leur mahout, car ils supporteront mal de ne plus être avec eux. En 1989 les deux éléphantes que j’avais amenées avec moi au zoo de Catane ce sont laissées mourir de faim quand nous avons dû quitter la Sicile menacés par la Maffia.<br /> Les éléphants africains : amenés jeunes en Europe depuis les réserves où ils étaient en surnombre devraient s’acclimater facilement. Petit problème, tellement attachés à l’homme ils vont surement aller titiller les braconniers et les indigènes…<br /> <br /> 2) Concernant les animaux « domestiques » ça va être en Europe qu’il faudra les lâcher. <br /> <br /> Les chevaux : de course, de cirque (tous des étalons..), de manège, la Normandie serait pas mal, il y aura de la bagarre, mais c’est la beauté de la vie sauvage.<br /> Les vaches : d’engraissement ou laitière, réparties dans tous les pays européens. Chaque pays devant prendre en charge ceux qu’ils élèvent…<br /> Les porcs, les moutons, les chèvres, les canards, les poules et poulets ainsi que les autres volatiles détenus en batteries ou dans des enclos : la même chose.<br /> Tous ces animaux ne craindront pas trop des prédateurs, car en Europe il n’y a pas beaucoup de loups et de lynx (enfin pour le moment)..<br /> Les chats : Pour eux pas de soucis, ce sont déjà des prédateurs et il y a les forêts et les villes avec assez de souris et de moineaux pour les nourrir.<br /> Les chiens : Alors là c’est un gros problème ; ils sont tellement attachés à leur maître que même que si on va les abandonner à 100 km, ils vont trouver le chemin pour rentrer à la maison… reste la Chine…<br /> <br /> Voilà le futur de nos animaux chéris si l’on applique les théories véganes.<br /> <br /> Mais je ne vais pas parler des céréaliers, des maraîchers ; comment feront-ils pour protéger leurs cultures, parce que les véganes ça mangent aussi tout comme les gros herbivores qui seront désormais en liberté..<br /> <br /> Dans le font, ce n’est pas compliqué les théories véganes….
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