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Quand on a du mal à se déplacer, on se concentre sur l’essentiel. On va au travail ou chez le médecin mais on n’est pas forcément prêt à affronter les bouchons ou les longues marches pour aller assister à un concert, à une pièce de théâtre, ou voir un spectacle de cirque. Dernièrement le journal "Le Parisien" a fait savoir que les directeurs des pistes parisiennes font, comme leurs homologues des lieux culturels, grise mine. Que ce soit les Bouglione, les Gruss voire Alain Pacherie, défenseur du cirque sans animaux, tous se plaignent d’avoir fait de très mauvaises recettes en décembre dernier, moment crucial où leurs établissements font à l’occasion des fêtes de fin d’année le plein.

Ainsi Francesco Bouglione, indique qu’il n’avait jamais connu de telles pertes, il va jusqu’à évoquer la somme de 900 000 euros perdus pendant les fêtes. Même son de cloche chez les Gruss où comme chaque année ils ont planté à Paris leur chapiteau dans le bois de Boulogne. Firmin le fils cadet de la famille tout en  déplorant une série d'hivers très durs, indique que ça fait quatre ans que le cirque familial ne dégage plus de bénéfices et il estime à 40% cette année la baisse du chiffre d'affaires. "Depuis les attentats, mentionne-t-il, on a trois agents de sécurité en permanence, et un kilomètre de barrières autour du chapiteau. Les frais ne cessent d'augmenter, et l'argent perdu ne se rattrape jamais ". Même Alain Pacherie (voir blog17/04/2013), le directeur du cirque Phénix au public très fidèle d'une année sur l'autre, a également ressenti l’impact des grèves de transport sur les entrées. " Oui, nous avons souffert, surtout les trois premières semaines de grèves où le public ne réservait plus, dit-il. Nous avons un peu mieux travaillé pendant les congés scolaires, mais ça se terminera quand même par une perte de chiffre d'affaires sur le public individuel, hors comités d'entreprise, d'environ 20 % ". Et on ne parle pas de la suppression pour la première fois de son histoire, du Festival International du Cirque de Massy (voir blog25/03/2019).

Bref ce n’est pas la joie quand on travaille dans le milieu du spectacle privé en général et du cirque en particulier, dont les pertes ne sont pas comblées par l’argent des contribuables, comme cela peut être le cas dans le milieu culturel subventionné…

Autre information inquiétante les associations et les collectifs qui prétendent défendre les animaux font de plus en plus entendre leur voix, contre les centres équestres. En effet après les cirques, ces groupuscules se tournent désormais vers cette autre cible facile pour eux qu’est l’équitation.

Témoin ce visuel trouvé sur le site https://questionsanimalistes.com/lequitation/

Terminons tout de même par une nouvelle plus joyeuse.

Dans moins d’un mois aura lieu du 14 au 16 février, au Théâtre de la Ménagerie du Cirque d'Hiver Bouglione, le 10ème Salon de la Maquette de Cirque, avec notamment bourse d'échange...

Alors pourquoi bouder son plaisir…

Tag(s) : #Economie
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