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Publié par cirk75

Depuis quelques temps les vétérinaires sont interrogés pour faire connaître leur position sur la question de la présence des animaux sauvages dans les cirques itinérants.

Déjà dans le n°1425 de La Dépêche Vétérinaire, (https://www.depecheveterinaire.com/edito-a-propos-des-animaux-sauvages-dans-les-cirques_679C52873875B6.html) on peut notamment lire dans l’édito signé Véronique Luddeni, (Vice-présidente du Syndicat National des Vétérinaires d'Exercice Libéral) : "qu’aucun vétérinaire ne fait partie des instances dirigeantes de ces groupuscules animalistes. Et qu’aucune des dirigeantes de ces groupuscules ne justifie de réelles compétences en matière animalière (Brigitte Bardot, Julie Lasne, Muriel Arnal, Amandine Sanvisens, Alexandra Morette, Réa Hutin…)." Après un long et intéressant développement l’article se termine par ces propos : " Le devenir de ces animaux, si l'interdiction de leur présence dans les spectacles intervenait, ne semble guère préoccuper les militants de l'interdiction. En revanche, nous nous interrogeons sur les conditions dans lesquelles ils pourraient poursuivre leur vie. La remise en liberté dans le biotope originel est une utopie vouée à l'échec et les structures d'accueil ne paraissent pas dimensionnées pour un placement massif …. La volonté abolitionniste de certains est liée à leur conviction d'une maltraitance obligatoirement associée à l'apprentissage du spectacle. Nous ne partageons pas cette opinion. "

Autre avis compétant celui de Florence Ollivet-Courtois, seule vétérinaire libérale en France à exercer exclusivement sur la faune sauvage et les animaux de parcs zoologiques, elle indique : "la nature n’est pas si respectueuse du bien-être animal qu’on ne le pense. En effet si les animaux ont une chance d’assumer leurs choix, et d’évoluer dans des environnements stimulants, ils le font rarement longtemps car les besoins physiologiques et de sécurité ne sont plus remplis : prédateurs désertification à cause de l’élevage intensif, manque d’eau, de nourriture, destruction des territoires pour faire des routes, de cultures, braconnage, trafic, victimes de guerres et des catastrophes naturelles, on a là toutes les causes réunies de la disparition des espèces menacées." De plus elle indique:  "On ne peut que se réjouir des débats démocratiques qui visent à faire prendre conscience de la sensibilité des espèces animales …. Mais les personnes qui ont pour seuls arguments sans discernement, des insultes, des menaces de mort et des images volées, desservent en réalité la cause animale."

Pour celles et ceux qui souhaitent lire l’interview complète de Florence Ollivet-Courtois, elle est disponible en tapant : (https://cirquesdefrance.com/2018/10/29/le-dr-veterinaire-florence-ollivet-courtois-repond-aux-extremistes-de-la-cause-animale/).

Ce ne sont pas les seuls témoignages allant dans ce sens,  déjà en 2017 le professeur émérite Francis Wolff (voir blog30/09/2017) indiquait que l’animalisme repose sur plusieurs confusions.

Bien entendu ces quarterons  d'agités appelant à interdire la présence d’animaux dans les cirques, vont rejeter ces avis même s'ils viennent de professionnels,  car ces opinions  vont  à l’encontre de leur credo, de leur dogme, seuls eux savent, ils ont reçu la vérité.

Ces factieux font plus penser à des sectes religieuses, qu’à des lobbyistes. En effet certaines organisations semblent être confortablement financées par l’industrie agroalimentaire américaine qui verrait  d’un bon œil l’humanité opter pour une alimentation totalement industrielle, sans aucune traçabilité,  où bien entendu la viande serait totalement bannie (voir blog30/06/2019).   N'oublions pas, nous faisons trop souvent l’amalgame entre souffrance animale et consommation de viande.

 

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