Créé en 1999 à l’époque sous l’impulsion du Casino César Palace, est apparu une nouvelle manifestation destinée non seulement à redonner ses lettres de noblesse aux arts de la piste mais aussi, à convaincre les plus sceptiques que le cirque est un art populaire, sans frontière, sans discrimination d’âge, de sexe, de culture car doté d’un langage universel, celui du cœur et des émotions. Nommé à l’origine "Festival Européen du Cirque d’Automne de Saint-Paul-lès-Dax" cet événement soutenu depuis par la municipalité a su évoluer pour se hisser parmi les plus importants festivals circassiens. A la croisée du cirque classique et moderne, ce spectacle landais est devenu une véritable rencontre dans le monde du cirque où les directeurs de cirque et les Présidents des festivals ont la chance de voir des numéros pour la plupart inédits en France, une opportunité aussi pour pouvoir engager des artistes talentueux dans le futur.
En 2019 du 8 au 11 novembre le collectif, composé de 120 bénévoles et animé par Bruno Laloye le président fondateur, proposera 14 numéros dont une grande majorité inédits dans l’hexagone. Un jury composé de professionnels issus du milieu du spectacle vivant réunit autour de son président Maxim Nikulin, directeur du Cirque Nikouline de Moscou (voir blog11/03/2011), aura la délicate tâche de décerner les célèbres Pommes de Pin (or, argent et bronze) aux meilleurs numéros du millésime 2019.
L’orchestre du festival comme d’habitude sous la baguette de Carmino d’Angelo (voir blog08/01/2017) et le spectacle est présenté par la sympathique Carrie Harvey (voir blog22/01/2016)
Cette année sous le chapiteau de la Nouvelle Compagnie Santus, on pourra applaudir des artistes venant de Biélorussie, de Chine, de France, de Hongrie, du Kazakhstan, du Royaume-Uni, de Russie et d’Ukraine.
Manifestation voulant rappeler que le cirque est né avec le cheval proposera cette année un numéro de chevaux en liberté présenté par la russe Anastasia Stykan Fedotova.
Une exposition gratuite complétera cette manifestation et permettra de voir le travail de Serge Fleury, un photographe qui a découvert les arts de la piste après une rencontre avec Silvia Monfort (voir blog23/06/2012) et Alexis Gruss.