Dans ce film français réalisé par Jean Becker, adapté d’après le roman de Michel Quint, aucun cirque ni aucun chapiteau n’apparaissent; ni aucun circassien. Parmi les nombreux personnages de cette œuvre cinématographique relatant l’histoire de Lucien (Damien Jouillerot), un adolescent de quatorze ans, seul son père (Jacques Villeret) un instituteur sérieux et respecté, chaque année pour la fête du village devient le "Zozo le clown". Un jour, André (André Dussollier), le meilleur ami de son père, lui dévoile l'origine de cette vocation... Il lui raconte qu'à la fin de la guerre, tous deux ont commis un acte de résistance dérisoire, mais qu'ils ont été capturés par les Allemands avec deux autres compagnons d'infortune, un assureur hâbleur (Thierry Lhermitte) et un jeune résistant (Benoit Magimel), et jetés dans un "cul de basse-fosse" en attendant d'être fusillés... Pendant leur détention dans ce trou de cinq mètres de fond, ils vont être sauvés, grâce à la bienveillance d’un soldat allemand (Bernie Collins) qui avec un nez rouge leur fait des grimaces. Le pitre leur lance aussi du pain à la dérobé et leur avoue qu’avant la guerre il avait vécu deux ans à Paris où il avait été au Cirque Medrano le clown Zozo. A travers ce récit, Lucien va découvrir la bravoure et la fraternité que son père dissimule derrière son humilité.
Bref un film avec plein de bons sentiments, mais cela ne fait pas de mal de temps en temps de voir une telle réalisation…
Notons aussi une scène au début du film, quand Jacques Villeret se grime en clown Zozo, qui permettent de distinguer quelques affiches anciennes sur lesquelles on peut lire les noms d’Ancelotti-Plège (voir blog02/02/2011), de Carrington (voir blog19/12/2015 ), de Foottit (voir blog05/02/2016), du Circus 58 (voir blog07/04/2013) ou du cirque Franco-Belge (voir blog16/03/2013).
Au générique à la fin du film on peut lire: coachs clowns: Françis Albiero, le directeur artistique du "Festival Clowns in Progress" et Philippe Pipo Sosman, le fils du grand Pipo (voir blog10/10/2011).