Né en 1979 à Tbilissi, en Géorgie, un père chef d'entreprise et une mère, enseignante. Gia Eradze n’est pas un enfant de la balle mais lorsqu'il était enfant est tombé dans la marmite. Il s'inscrit contre la volonté de ses parents dans une école de cirque, qui l’envoient plutôt apprendre la dentisterie. Et tout en poursuivant ses études dentaires, il devient à 11 ans, assistant dans une troupe équestre les "djiguites de Géorgie". En 2009, a 20 ans, il présente un numéro de félins nommé "Le monde sauvage de la jungle" comprenant pas moins de neuf tigres et trois lionnes. Sa notoriété ne cessant de s’amplifier, il rejoint alors Rosgoscirk, la plus grande compagnie de cirque en Russie pour laquelle il travaille.
Producteur à succès il propose actuellement 3 spectacles ("Royal Circus", "Baronets" et "Hippopotamus") qui tournent dans toute la Russie. En 2015, il reçoit pour son spectacle "Royal Circus", le Master, sorte d’Oscar russe pour les arts de la piste. Sa réputation franchit rapidement les frontières, et en 2019 il est invité au Festival International du cirque de Monte Carlo où son spectacle repart avec le très convoité Clown d’Or. Au cours de ce 43ème Festival il propose notamment un hommage à Fabergé, un grand ballet comprenant vingt-quatre danseurs et danseuses, et treize chevaux montés par des cavalières émérites.
Réalisateur, producteur du spectacle, dresseur d'animaux, chorégraphe, costumier, Gia Eradze a su créer un style qui lui est propre, alliant une débauche de luxe mâtiné à une grande modernité. Pour cela il a réuni dans ses programmes dignes de la grande époque de Brodway, toute sorte d’animaux, (on parle de 130 animaux à l’entretien fort coûteux), des artistes (acrobates, cavaliers, dompteurs, aériens, équilibristes…) portant de somptueux costumes créés par Natalia Bukhanova. Bref un monde irréel que seul le cirque russe peut à ce jour se permettre et où chorégraphie et danse jouent le premier rôle et pour des paroductions que n'auraient pas régné les stars de toutes les Russies.