Cette eau forte (20,9 x 17,2) de 1913 due au talent du peintre, dessinateur, graveur, aquafortiste, lithographe et illustrateur français, Jean Emile Laboureur (1877-1943), est une des rares incursions de cet artiste nantais dans le monde de la piste, lui qui était plutôt porté à dessiner sa Bretagne ou les combats de la guerre 14-18.
Laboureur dont le dessin est fortement influencé par le cubisme, met en piste un cheval équipé d’un simple surfaix, sur lequel un acrobate est en train de réaliser une série de voltiges équestres. Un prochain saut d’obstacle se profile. En haut et à gauche le régisseur ou un auguste, on discerne mal, maintient une barrière pour permettre au cheval et au cavalier de la franchir. Une autre barrière apparaît tout en haut à gauche donnant ainsi à cette oeuvre une impression de mouvement circulaire. Un peu en retrait un second acrobate équestre situé sur le côté droit attend son heure pour participer au numéro.
Quelques spectateurs assis, regardent le numéro tout en haut à gauche.
Cette estampe montre les qualités graphiques de Laboureur qui jouissait en son temps d’une belle réputation de graveur et dont bon nombre de ses peintures se trouvent dans des musées de province et notamment à Nantes, sa ville natale.
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