Rue située non loin du Palais de l’Elysée, et ayant eu dernièrement les honneurs de la presse people pour un amoureux casqué allant la nuit conter fleurette à sa bien-aimée, cette artère créée en 1847, a dans un premier temps reçu le nom du 3ème fils de Louis-Philippe, en étant nommée rue de Joinville. En 1849 elle changea de dénomination et devient rue du cirque rappelant ainsi que de 1841 à 1900 était érigé dans le carré Marigny un cirque. Cet établissement connut selon les aléas politiques trois dénominations, d’abord cirque National, puis cirque de l’Impératrice et enfin cirque d’été (voir blog24/02/2011). C’est dans cet établissement qu’avaient débuté deux célèbres courtisanes françaises : la Belle Otéro et Emilienne d’Alençon,. Paris n’est pas la seule ville française à faire référence d’un passé circassien, Nantes possède elle une place du cirque.
Cette place nantaise initialement baptisée place de l’abreuvoir, doit son nom en 1837 au cirque Paquer, ou cirque du Chapeau-Rouge, lequel occupait initialement un bâtiment de la rue du Chapeau-Rouge, construit à l'origine en 1830 pour y installer une usine pour l'éclairage au gaz, mais ce projet fut rapidement abandonné et en 1834 le propriétaire décida d'y installer un cirque. Pour cela il fait appel pour édifier un théâtre à l'angle de la rue de l'Arche-Sèche et de l'allée d'Orléans, à l'architecte Joseph-Fleury Chenantais. Au fil du temps, la salle de théâtre — où se produisit notamment Dejazet — s'effaça peu à peu devant le cirque, est en forme d’hémicycle, aujourd’hui démoli.