Les lions, les éléphants, les rhinos, les buffles et les léopards victimes des trafics et de la perte d’espaces.
Tel est le titre du reportage que la journaliste Laurence Caramel, du Monde a fait paraître dans l’édition du 13 février 2014. A la
lecture de cet article on peut se demander si les défenseurs du cirque sans animaux, sont bien conscients des risques qu’ils veuillent faire prendre en demandant de relâcher dans leur pays
d’origine, des animaux nés pour la plupart en captivité. Outre le fait qu’ils seraient pour la plupart incapables de trouver leur nourriture, ils seraient aussi FACILEMENT à la merci d’un
prédateur implacable l’homme.
Laissons la parole à cette journaliste qui
relate des faits que personne ne peut contester : “des éléphants abattus par dizaine de milliers pour alimenter les circuits clandestins de l’ivoire, à destination de l’Asie. Plus de mille
rhinocéros braconnés pour leurs cornes en 2013. En Afrique, le trafic des grandes espèces emblématiques ne s’est jamais aussi bien porté. Au point que les spécialistes n’hésitent plus à prédire
la disparition de plusieurs d’entre elles.” Est-ce-à dire que les cirques et les zoos vont dans un avenir prochain devenir le seul endroit au monde où on pourra encore voir certaines
espèces ? A moins que les défenseurs des animaux ne les hébergent chez eux, c’est l’autre solution contre les braconniers.