A l’heure actuelle il n’est nullement nécessaire d’être né dans la sciure pour devenir un enfant de la balle. En effet sur le modèle de la Chine, de la Corée ou la Russie, nations qui dès 1920 avaient créé leurs propres écoles de cirque et après la tentative de Jérôme Medrano dans les années 60, la France on a vu se créer dans les années 80 une multitude d’écoles où étaient enseignés les arts de la piste.
Historiquement la plus ancienne école est fondée dès 1972 par Annie Fratellini et Pierre Etaix. Devenue aujourd’hui Académie Nationale Contemporaine des Arts du Cirque Annie Fratellini, cette école propose aussi bien un enseignement permettant d’obtenir le CAP de monteur en chapiteau que des cours, dispensés par des professionnels sur toutes les facettes du cirque, excepté le dressage d’animaux. La même année la comédienne Silvia Monfort aidée en cela par Alexis Gruss Junior lançait au Nouveau Carré une école similaire.
Depuis 1985 le cirque en dur de Chalon-en-Champagne abrite le Centre National des Arts du Cirque, établissement supérieur qui propose un enseignement sur deux années. Et parmi les autres écoles on peut citer le Lido de Toulouse, l’Ecole nationale du cirque de Rosny-sous-Bois. Aujourd’hui la plupart des écoles de cirque sont plus ou moins regroupées depuis 1988 sous l’égide de la Fédération Française des Ecoles de Cirque qui s’est confiée par le Ministère de la Culture la mission de promouvoir le développement de l’enseignement des arts du cirque et d’en harmoniser la pédagogie
La structuration du paysage de l’enseignement circassien s’appuie sur une déontologie bien définie, régie par un système d’agréments auxquels doivent se conformer les écoles. Ceux-ci garantissent une démarche de qualité en termes de sécurité, santé, pédagogie, formation et administration.