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Cheret.jpgFrère du sculpteur Joseph Chéret, peintre lithographique Jules Chéret reste à ce jour un des maîtres de l’affiche. Après avoir reçu une formation de lithographe il exerce dans un premier temps cette profession dans une entreprise spécialisée dans les images religieuses. Le soir il apprend sous la houlette d’Horace Lecoc de Boisbaudran le dessin de mouvement et le dessin de mémoire. La formation de Chéret est un mélange d’autodidacte, de travail artisanal et de cours académiques. En 1858 il connaît un premier succès grâce à une affiche en trois couleurs pour une opérette d’Offenbach : "Orphée aux enfers". Puis après quelques voyages qui le mènent en Italie ainsi qu’en Angleterre, à son retour en France en 1866 il ouvre son atelier de lithographie et crée une affiche qui va marquer "La biche au bois", puis il conçoit pour le Bal Valentino, situé à l’emplacement du futur Nouveau Cirque (voir blog08/12/2010) une autre réalisation graphique qui fera date, "Valentino Grand bal de nuit".

Cheretbis.jpgCheretter.jpgL’œuvre d’affichiste de Chéret se développe alors tout azimut et la thématique du cirque hante son œuvre, non seulement dans ses affiches de cirque ou de café-concert, mais aussi dans la plupart de ses œuvres où le clown apparaît comme une figure métaphorique. A la différence d’un Daumier, d’un Toulouse-Lautrec (voir blog1//03/2011), d’un Degas ou d’un Picasso (voir blog20/03/2011) qui tous ont abordé la figure du saltimbanque comme un être mélancolique en montrant côté triste de la vie d’artiste, Chéret lui traite la féérie du cirque et du spectacle comme un lieu magique et merveilleux.

Cheret1.jpgCheret3.jpgSur les huit cents affiches qu’il a conçu cent vingt sept sont liés aux arts de la piste, ce qui fait à ce jour de Chéret le plus prolixe et le plus créatif de tous les affichistes du monde du cirque. Mais il faut bien le dire des œuvres de qualité inégale, souvent répétitives mais qui marquent une époque où Paris était la capitale mondiale du cirque (voir blog21/11/2013).

Cheret0.jpgCheret4.jpgEn 1925, atteint de cécité, il cesse de peindre et s’éteint en 1932 à Nice et reste pour la postérité comme le peintre illustrateur des grands bals, des Folies bergères, c’est-à-dire d’une Epoque dite parait-il Belle.

Tag(s) : #Affiches
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