Nommé selon les régimes politiques, Cirque Nationale en 1848, de l'Impératrice en juillet 1853 puis à partir de septembre 1870 de Cirque d'Eté (voir blog24/02/2011), cet établissement n’a pas toujours été un haut lieu de l’art équestre. Ce fut surtout le temple des belles écuyères où Caroline Loyo, Pauline Cuzent, Coralie Ducos, Virginie Kenebel, Elvira Guerra, Adelina Price, Louise Renz, Virginie Léonard-Houcke, Anne Fillis, Palmyre et Maria Annato, Clotilde et Emilie Loisset et bien d’autres, vont faire battre plus d’un cœur, auprès des très huppés membres du Jockey Club.
Cet établissement, ouvert du 1er mai au 1er novembre va proposer en plus des spectacles circassiens, non seulement des leçons d’équitation fort prisées et très rentables sur le plan financier, mais cette va aussi servir de lieu pour des réunions politiques, ou pour des concerts de musique classique comme en témoigne ce visuel datant de 1883.
Au programme entre autres l'Air final de la Sonnambula de Vincenzo Bellini, compositeur qui n'a bien entendu rien à voir avec le magicien catastrophe qu'est Grégory Bellini (voir blog24/04/2016), artiste bien connu du monde de la piste.