Le cirque a toujours été pour les pouvoirs politiques un spectacle sans risques. A la différence du théâtre ou de la chanson, la jonglerie ou l’acrobatie ne délivrent aucun message au delà du geste parfait ou de l’exploit incroyable. Quant aux clowns, du moins au début on leur a interdit l'usage de la parole. Et ce n’est qu’en 1864, le cirque moderne date de 1768, qu’une ordonnance impériale sur la liberté des spectacles autorise les partenaires à échanger quelques paroles entraînant ainsi la créations de duo, de saynètes (entrées) ce qui crée le clown parleur bien connu de nos jours. Les dérives des régimes autoritaires (fascistes ou communistes)en montreront les perversions suprêmes avec leur exaltation des valeurs saines (corps harmonieux, force …) et la glorification du héro.
De nos jours le cirque est bien l’objet de polémiques avec les campagnes contre l’utilisation des animaux sur la piste, car selon les tenants de ces indignations sélectives les animaux seraient non seulement en prison à vie mais aussi soumis à la dure loi du travail forcé.
Mais force est de constater que les animaux que l'on voit sur une piste sont pour la plupart nés dans les cirques ou dans les Zoos. Aussi quoi de plus ridicule d’avancer qu’ils seraient mieux dans la savane ou dans la brousse qu’ils n’ont jamais connu.
Ne pensez-vous pas qu’ils y seraient aussi étrangers qu’un aborigène transplanté soudainement dans le quartier de l’Etoile à Paris ? Autrement dit totalement inadapté cette nouvelle situation et à la merci des chasseurs et des braconniers ?
Mais cela est le cadet des soucis bien entendu de nos amis les animalistes…