Roselyne et les lions (1989)
Jean-Jacques Beinex a fait une courte incursion dans le monde du cirque en tournant ce film, dont la partie animale a été signée par le dompteur Thierry Le Portier (voir blog09/12/2011) également coscénariste, et dont de nombreuses vues permettent d’entrevoir le cirque en dur d’Amiens.
Le scénario relate l’histoire de Thierry (Gérard Sandoz) qui a délaissé ses études pour se consacrer a sa passion, les fauves. Pour apprendre le métier il travaille dans un zoo, où il rencontre Roselyne (Isabelle Pasco) une autre passionnée de félins. Après quelques galères les deux aspirants dompteurs finissent par être engagés, elle comme dresseuse et lui comme entraîneur au cirque Zorglo.
Raillés par le directeur Armani et le dompteur Markovitch, au comportement machiste, ils se tiennent d'amitié avec le nain Petit Prince, dont le passe-temps favori est la construction de châteaux de cartes. A l'occasion d'une revente de lions, Thierry obtient de passer une audition avec Roselyne devant l'imprésario Rainer. Celui-ci, fort séduit, les fait engager à Munich dans le plus grand cirque allemand, que dirige le vieux Koenig.
A force de travail, ils révèlent des dons étonnants, à tel au point que Koenig, obséquieux, chaperonne Roselyne pour la consacrer vedette, la soumettant à l'épreuve des interviews et des séances de photographies. Thierry s'en irrite et se montre dur envers elle autant qu'envers lui-même, recherchant inutilement le danger. A la suite d’un trick utilisant une poutre exigé par Koenig, Thierry est blessé. Koenig le fait remplacer par le rigide Klint, qui n'accepte que contraint et forcé : victime d'un sérieux accident avec des lions, il ne dompte plus, depuis, que les tigres. Traumatisé, il se suicide. Du coup, le cynique Koenig propose à Thierry, rétabli, de dompter les tigres. Mais le jeune homme refuse et impose le numéro flamboyant qu'il a préparé avec Roselyne, ce qui leur vaudra les acclamations du public.