Han Wudi, le véritable créateur des Festivals

Depuis une quarantaine d’années, les festivals (voir blog13/01/2014) fleurissent ici et là. Et quelle est la ville ou le pays qui n’a pas sa manifestation se rapportant aux arts de la piste ?. Et pour rester en France outre Massy et Demain dont on a déjà parlé, il existe aussi celui, et par ordre alphabétique, d’Auch (Circa), de Bayeux, de Bretagne, de Brunoy, de Corse, de Grenoble, du Loiret, du Loir-et-Cher, des Mureaux, de Saint-Jean-de-Bray, de Saint-Paul-lès-Dax, du Val-d’Oise, de Vatan, etc.… Le rôle d’une telle manifestation, (lieu de rencontre des professionnels du cirque, qui offre généralement au public le meilleur de ce qui se fait), est bien entendu la promotion des arts de la piste mais aussi celle des nombreuses écoles de cirque, voire d’une région, car un festival attire toujours le chaland.

Mais très curieusement avant la création du "Festival International du Cirque de Monte-Carlo" (voir16/01/2014) il n’existait pas de Festival. Et si quelques programmes utilisaient cette appellation elle était surfaite et présentait un programme normal de cirque. Le seul Festival que l’on retrouve, avant celui que la Prince Rainier III instaure en 1974 dans sa Principauté, remonte au Premier siècle avant notre ère et était organisé en Chine sous la dynastie des Han. Il s’agissait du spectacle dit des "Cent numéros" que l’empereur Han Wudi inventa pour étonner non seulement ses hôtes étrangers afin de nouer des liens d’amitié avec les autres pays, mais aussi pour recenser les plus belles performances et les meilleurs acrobates des territoires qu’il contrôlait. Ceci nous rappelle que les arts de la piste sont universels et sont nés dans l’empire du Milieu, selon certains chercheurs au cinquième millénaire avant notre ère, reconnaissant en l’acrobatie la première forme d’expression artistique et humaine avant la danse et la dramaturgie: le cirque le berceau de toutes les formes d’expressions culturelles .

#HanWudchine