Pour bon nombre d’entre nous "Le Colosse de Rhodes" reste l'une des sept merveilles du monde, une légendaire et gigantesque statue en bronze érigée vers -292, à la gloire d'Hélios, sur l'île de Rhodes en souvenir de la résistance victorieuse à Démétrios Ier. Cette monumentale effigie fut renversée 70 ans plus tard, par un tremblement de terre. Cassée au niveau des genoux, elle s'effondra et tomba en morceaux et la statue brisée resta sur place jusqu'en 654.
Pour d’autres plus cinéphiles, il s’agit d’un film franco-italo-espagnol réalisé en 1961 par Sergio Leone. La première vraie réalisation de ce metteur en scène père du western spaghetti et, comptant 6 autres films qui ont marqué l’histoire du cinéma et que tout à chacun connaît.
Mais pour un circophile averti, il s’agit d'une position debout prise par un écuyer réalisant un exercice de voltige équestre passé à la postérité sous le nom de Poste, nommé aussi poste hongroise, poste impériale, courrier de la poste voire, relais de Longjumeau ou postillon de Saint Pétersbourg.
Mais revenons à la figure équestre nommée Colosse de Rhodes, et voyons les raisons justifiant une telle appellation. Comme le soleil dont la statue était dans l’Antiquité l’une des représentations, l’artiste brille dans ce numéro qui cumule par une surenchère de difficultés, par sa victoire sur l’équilibre instable de cette prestation. De plus par cette dénomination on veut aussi ancrer le spectacle de la piste dans un lointain passé, autrement dit dans les traditions ancestrales.
La poste d'Emilien Bouglione