Pour la première éditions des Estriades, (voir blog24/05/2014) ; les 2 Stéphane Gruss et Haffner, avaient eu l’idée de conjuguer leur ouvrage en unissant le cirque à l’ancienne aux portées aériennes chères aux Farfadais, (voir blog25/05/2014) et devant le succès de la démarche les Gruss ont décidé pour leur 41ème création de reprendre sous leur chapiteau en spectacle permanent cette création originale. Mais si dans le cadre historique du théâtre antique d’Orange cette rencontre conjuguant les 4 éléments, (la terre, l’air, le feu et l’eau) avait donné un spectacle inédit voire fantasmagorique la reprise à Paris qui est faite donne un assemblage hétéroclite de deux œuvres (Silvia pour les Gruss et Asibikaashi pour les Farfadais) qui a du mal à fusionner, tant les deux univers semblent à des années lumières l’un de l’autre. Mais bon le public est enthousiasme et il parait qu’il a toujours raison le public, d’ailleurs un spectacle est fait pour lui plaire et le contenter, alors ne soyons pas grincheux. Au final, une standing ovation, merci Patrick Sébastien d’avoir lancé cette mode, salue les artistes d’une création qui est bien loin de ce que les Gruss ont l’habitude de nous proposer ; et c’est à bon escient que dans les visuels (affiches, dépliants, programmes…) la signature "Cirque National Alexis Gruss, l’art de la piste" est absente et remplacée par Alexis Gruss présente "Pégase & Icare", spectacle équestre et aérien, nulle trace de l’appellation cirque, c’est tout dire.
Pegase & Icare, Les Farfadais chez les Gruss
Dernier point, les respirations comiques sont totalement bannies dans "Pegase et Icare", il est vrai que l’époque ne prête pas à plaisanter, mais c’est vraiment dommage d’avoir oublié le rire ou le sourire surtout quand dans la coterie d’Alexis on trouve un nommé Francesco Fratellini, fils de Carole et Tino Fratellini, un mime et un auguste de grand talent et à part quelques sauts à la batoude ce jeune artiste semble s’étioler dans ce spectacle. Vivement la prochaine production Gruss où on lui demandera de donner je l’espère toute sa mesure!