Gabriel Zendel est
par sa mère, Regina Jaskierowitz d’origine polonaise. Très tôt ses parents l'encouragent à peindre. En 1925, il est étudiant à l'Institut d'Esthétique Contemporaine, où Paul Bornet lui enseigne
toutes les techniques de la gravure sur cuivre, sur bois, ainsi que les tirages des épreuves.
En 1929, Zendel vend sa première toile, "Paysage de Montmartre" et sur
la demande de Jean Cassou, l'Etat lui achète un tableau qui est aujourd’hui accroché au "Musée d'art moderne de la ville de Paris" Lors de la seconde guerre mondiale, il est mobilisé dans le
sanitaire, mais continue à dessiner. Démobilisé il revient à Paris, se fait arrêter mais réussit à s'évader et va s'installer à Cannes. A la fin de la guerre il regagne son atelier
parisien.
A partir de 1950 son art se situe résolument dans la ligne post
cubiste. Il campe fortement les quelques formes, personnages, souvent des clowns, ou paysages familiers qui lui sont chers, de Paris, de Bourgogne, de Honfleur. A son style graphique si
particulier, robuste et comme paysan, s'allie curieusement une palette haute en couleurs, faite de jaunes citron et de rouges groseilles.
Artiste de l'école de Paris, il pratique en dehors de la peinture à
l’huile, e dessin, l’aquarelle, la gouache, la gravure, la lithographie ainsi que la céramique. On trouve dans son œuvre de nombreuses créations ayant pour sujet les artistes de cirque. Ainsi en
1947, Gabriel Zendel réalise vingt-cinq estampes en noir et blanc pour illustrer l’ouvrage sur "Le Cirque" de Léon Paul Fargue. Pour cela il dessine des clowns mais aussi une fildefériste, un
illusionniste, un jongleur, une montreuse de chiens savants, des trapézistes, une écuyère. Gabriel Zendel artiste alors recherché qui a bien connu le monde du cirque, décède subitement
le 22 septembre 1992.