En cette période déjà fort délicate pour les cirques, les pouvoirs publics viennent de jeter un pavé dans la mare en mettant une profession au pilori, les accusant de maltraitance animale en laissant croire que les belluaires étaient des tortionnaires abjectes.
On connait bien la méthode pour salir une réputation. Comme l’écrivait en son temps Beaumarchais : "Il n'y a pas de plate méchanceté, pas d'horreurs, pas de conte absurde, qu'on ne fasse adopter aux oisifs d'une grande ville, en s'y prenant bien". En effet calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose.
Et qui résisterait à la calomnie ?
Pas Mme Pompili, la ministre de la transition écologique qui mardi 29 septembre a présenté une série de mesures sur le bien-être, pour contenter un électorat recherché en vue des futures joutes électorales. " Il est temps que notre fascination ancestrale pour ces êtres sauvages ne se traduise plus par des situations où l’on favorise leur captivité par rapport à leur bien-être" a lancé la ministre lors de sa conférence de presse.
Par contre son intervention sur le bien-être animal ne dit mot sur les courses hippiques qui sont comme on le sait un lieu paradisiaque pour les chevaux, ni sur les animaux de laboratoire, endroits où ils sont choyés et dorlotés… Seuls les animaux sauvages dans les cirques sont pointés du doigt, d’autant plus que ces mesures ne concerneront pas les spectacles présentant des animaux sauvages, a expliqué la ministre.
Certains esprits malveillants diront que ces annonces servent surtout à donner un os à ronger aux écologistes pour cacher un projet de loi permettant aux betteraviers d’utiliser de nouveau des insecticides neurotoxiques mortels pour les abeilles.
Quelle carabistouille comme dirait le Président de la République!.
Mme la ministre va ainsi à peu de frais contenter les défenseurs des animaux car eux savent que les bêtes sauvages vivent un calvaire que dis-je un martyr épouvantable sur la piste. Tout le monde le sait dans nature les animaux vivent un bonheur inégalé, à l’abri des braconniers (voir blog21/04/2017) et des maladies.
Témoin ces trois cents éléphants retrouvés morts en juin à côté de points d'eau dans la région du delta de l'Okavango, lieu situé au nord du Botswana. Hécatombe. Mort qui serait due à une bactérie présente dans les points d’eau, et dont le développement serait favorisé par le réchauffement climatique.
N’oublions pas aussi que huit espèces sont menacées d'extinction à cause du trafic illégal d’espèces sauvages, ou cette une étude des Nations Unies en 2014 qui a révélé que les braconniers ont tué près de 100 000 éléphants d’Afrique sur trois ans, et environ 1 200 rhinocéros en Afrique du Sud en 2014. Bref la nature est un long fleuve tranquille pour le bien-être animal
Concrètement, la fin des animaux sauvages dans les cirques itinérants se fera "dans les années qui viennent", a dit la ministre, sans donner de délai précis. Des solutions vont être trouvées pour les 500 fauves qui se trouvent dans les cirques français, a déclaré aussi Mme Pompili, soulignant que ces animaux ne pourront évidemment pas être remis en liberté. Ils seront donc placer dans des refuges où forcément ils seront mieux, à ne rien faire et où ils vont mourir d’ennui.
Que les gens sont d’une grande naïveté confondante sous couvert de dogmatisme politique !
Bien entendu ces agitateurs de la cause animale sont des sachants bien plus que les vétérinaires (voir blog07/01/2020), mais leur combat ne s’arrêtera pas là, dans leur collimateur les animaux de compagnie et les chiens pour les aveugles sont leurs prochains objectifs.
Curieux communiqué ministériel d’autant plus qu’en octobre 2005, le Parlement européen, avait demandé aux pays membres de promouvoir le cirque comme élément de la culture nationale.