Cadre dirigeant chez Monoprix pour assurer le quotidien, mais sa véritable passion était le cirque, il fut un des membres fondateurs du Club du Cirque, et reste encore aujourd’hui pour beaucoup un des grands connaisseurs de la comédie clownesque. Très prolixe il rédigea une foule d’articles sur le cirque pour des gazettes (Combat, Paris-Comedia, Le cirque dans l’Univers…) et est l’auteur de nombreux livres, dont "Les Clowns et la tradition clownesque" aux Editions de la Gardine et "Les Fratellini, trois clowns légendaires" chez Actes Sud. Si le premier est une véritable anthologie des principales entrées et des amuseurs qui ont foulé les pistes jusqu’au début des années 90, le second rend un vibrant hommage à ce trio légendaire. Il a participé aussi à la rédaction d’ouvrages collectifs comme "Clowns et farceurs" paru chez Bordas, "Quand passent les clowns" Editions Syros-Alternative. Mais cette passion de l’art clownesque ne se limitait pas au monde du rire, il a aussi rédigé un excellent livre consacré aux animaux du cirque (Edition Syros-Alternative) où il n’oublie pas d’aborder le délicat problème de la condition animale dans les zoos et dans les spectacles de la piste.
Héritier naturel d’un autre grand connaisseur des clowns Tristan Rémy (voir blog22/12/2011), Pierre Robert Levy aux dires de ceux qui l’ont connu n’était pas triste. Possédant un haut sens de l’humour, de la plaisanterie et de l’autodérision, c’était aussi un adepte de la générosité et de la bienveillance, chaleureux et accueillant on passait toujours avec lui un moment fort joyeux. Ce pince sans rire s’est éclipsé discrètement en 2010 un samedi de juillet et il est maintenant au paradis des clowns où il a dû retrouver Zavatta (voir blog17/05/2015), Pipo Dario Mimile (voir blog13/10/2011), Fernand Donnet (voir blog1//03/2014), ainsi que les Fratellini (voir blog18/05/2015), avec qui il doit bien rire.
Au fait si vous ne savez pas quoi mettre sous le sapin dans quelques semaines, avec un livre signé Pierre Robert Levy vous aurez un sourire assuré et bonne nouvelle on les trouve encore facilement alors, pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple.